Les délires de ma plume virtuelle déchaînée (Now playing: Purity AGAIN!)

Ara:
Physique: Petite fille aux yeux verts et aux longs cheveux bleus, Ara est l'innocence incarnée. Habillée, elle ne fait pas du tout son âge et ressemble plus à une enfant qu'une adolescente. Mais Jiya, qui l'a déjà vu en petite tenue, a démenti cette rumeur...
Mental: Son mental correspond étrangement à son physique. On pourrait la croire enfantine, mais si on se rapproche un peu d'elle, elle déploie des talents de séductrice et d'innhibitrice rares...
Rôle: Héroïne de l'histoire, elle est embarquée (même pas contre son gré), séduite par une succube, dans une fuite désespérée de l'enfer.
Relations: Sous le charme de Jiya, elle va se lier d'amitié très rapidement avec Kala, et va détester Enyy à la minute où celle-ci parlera de renvoyer Jiya en enfer.

Jiya:
Physique: Absolue inverse d'Ara, elle a un physique voulue par l'enfer pour l'aider à accomplir sa tâche; ainsi, elle est grande, a la peau mate, les yeux rouges et les cheveux bruns coupés courts. Comme ses habites, nature oblige, dévoile souvent son ventre, on sait qu'elle a une ligne très mince, bien qu'elle soit peu sportive.
Mental: Alors qu'elle est censée être une vraie allumeuse, elle a un esprit beaucoup plus humain que les démones normales. Ainsi, cela l'attristait de prendre la virginité de jeunes filles pour les envoyer en enfer à leur mort, et Ara était simplement la larme qui fit déborder le vase.
Rôle: C'est elle qui fera fuguer Ara, et qui entretiendra un jeu de charme avec elle tout au long du livre. À force, on ne sait plus qui sera l'acolyte de qui.
Relations: Elle entretient un jeu de sentiments et de sensualité avec Ara, où l'on ne sait plus qui veut séduire qui. Elle haïra Enyy, pour finir par devenir sa confidente. Elle haïra aussi Kala pour avoir voulue mordre Ara, puis deviendra jalouse d'elle parcequ'elle tentera de la séduire.

Kala:
Physique: Comme toute vampire, elle a de longues dents blanches. Chaque vampire à des glyphes sur les mains; elles, les siennes sont sur son visage. Et comme elle a les cheveux auburn, les deux se confondent. Contrairement à Jiya, qui est très svelte, elle est assez forte, du fait qu'elle est gourmande (une vampire, ça mange pas que du sang).
Mental: Elle, impossible de la décrire. Elle est totalement imprévisible, et ne parle que très peu.
Rôle: Fidèle à sa nature, elle va se greffer sans aucune raison apparente à Jiya et Ara et les suivre durant leur périple.
Relations: Impossible de vraiment définir ses relations avec les autres. Toujours est-il qu'elle tentera de séduire Ara à plusieurs reprises, ce qui ne la laissera d'ailleurs pas insensible.

Enyy:
Physique: Elle ressemble un peu à Ara, mais en version blonde aux yeux diamants. Comme tout ange, elle a une auréole au dessus de la tête, et des ailes. Par contre, contrairement à Ara, sa poitrine est assez peu développée, ce qui n'est pourtant pas pour la desservir.
Mental: Vous savez ce qu'est une tsundere? Non? Simple: alors qu'au début de la fic, elle sera assez détestée ET détestable parcequ'elle vient du paradis et les autres (sauf Ara) de l'enfer, elle finira par abandonner toute animosité au fil du récit.
Rôle: Elle non plus n'a pas de raison apparente de les suivre. En fait, elle en a une très bonne, qu'elle ne révélera qu'à Jiya, qui d'ailleurs, gardera le secret alors qu'elle est sa proie.
Relations: Elle essayera de «corrompre» Ara pour que cette dernière l'aide à renvoyer Jiya en enfer, ce qui lui vaudra une gifle. Ensuite, elle deviendra amie avec Ara, et taquinera souvent Jiya du fait de sa nature démone.

Elles entrèrent dans la gare. Une gare toute simple; une grosse horloge au dessus des guichets, une boulangerie, deux distributeurs, un photomaton (Ara insista d'ailleurs pour prendre des photos d'elles trois), et, dérrière une vitre protectrice, les quais. Elles ne devaient surtout pas gaspiller de temps; donc elles devaient trouver un train de nuit. Et vite. L'horloge affichait 18h.
Kala défia donc Jiya;
Kala: On fait la course? La première à obtenir trois places? Moi avec mon hypnose et toi avec ta séduction. D'accord?
Jiya: D'accord.
À peine ces mots prononcés, elle se rua dans la première queue venue. Kala lui cria: "Hé! Y'a faux départ, là! Bon, tant pis...", puis, nonchalamment, elle se dirigea vers un homme déjà à la caisse, tout en se composant un air innocent et dépité. Elle lui tira sur la manche, et lui dit: "Monsieur? Vous savez où je peux trouver de l'argent?" Sa réponse fut assez sèche: "Pas chez moi, en tout cas." Kala sourit intérieurement; le poisson avait mordu à l'hameçon et allait engloutir la canne. "Hein?! Mais j'ai pas dit ça, je veux juste savoir comment on fait pour trouver de l'argent!". L'homme, intrigué, tourna vers elle un visage curieux; Il était assez mignon, à vrai dire. Vingt-cinq ans, musclé, brun; Bref, un beau gosse absolu. Cela ne l'empêcha pas de ressentir d'un coup un flot de compassion l'envahir à la vue de cette enfant perdue. "Oh, euh... Pourquoi faire?". Kala, reine de la mythomanie, lui inventa un scénario digne de Molière: "Je devais rejoindre ma grand-mère mourante à *???* avec mes deux cousines mais il n'y avait plus de place dans le train de tout à l'heure, donc Maman est parti devant et m'a donné de l'argent pour le train, mais on me l'a volé, et maintenant je peux plus partir d'içi et je vais mourir!" L'homme, dans un flot de pitié, lui dit: "Oh non,ne pleure pas..." Puis il se tourna vers la caissière et lui dit: "Mettez-moi aussi trois places en première classe pour *???*, c'est mon jour de bonté". Kala prit les places, montra une mine réjouie, et remercia chaleureusement l'homme: "Oh, merci monsieur! Merci beaucoup! Vous êtes très gentil..." Puis elle s'en fut, en sautillant comme une petite fille, avant de dispaaraître dérrière la foule... Et de revenir Kala, la magnifique, la jeune femme. Elle partit vers Jiya d'un air triomphant et arrogant, et, sans même ouvrir la bouche, sauf pour tirer la langue, elle lui mit sous le nez les trois places, tandis que la succube faisait encore la queue; "Et voila."

Jiya: HEIN?! Mais mais mais mais mais mais mais comment? Je viens tout juste de commencer la queue!
Kala: Ecoute, tu prévoyait certainement de séduire la caissière; moi j'ai séduit la personne qui était tout devant la queue.
Jiya: Mais c'est pas réglo, ça! On avait pas dit qu'on pouvait...
Kala: Je l'aurais bien précisé, mais tu est partie comme une flèche.
Jiya: Mais non, mais... mais... Enfin... C'est pas...
Jiya s'embrouillait complétement dans ses propres explications, ne sachant pas elle-même ce qu'elle voulait expliquer. Cela l'énerva, et elle partit, poings serrés, vers un des sièges de la gare. Ara, qui avait observé la scène de loin, s'approcha et demanda à Kala:
Ara: Il s'est passé quoi?
Kala: Rien, j'ai gagné, et elle est mauvaise perdante. Mais n'en parlons plus... Tu as vue? J'ai des places pour la première classe!
Ara fut emplie de joie, et la congratula:
Ara: Mais c'est génial!
Et elle lui sauta au cou pour l'ensserrer dans ses bras. Kala lui rendit la pareille. Jiya, ayant vu l'action se dérouler, s'attrista, et mit sa tête entre ses mains pour sangloter légèrement.

Les minutes passèrent. Utilisant son pouvoir de persuasion dont l'efficacité n'était désormais plus à prouver, Kala leur obtint un dîner léger chez Paul. A table, Jiya s'enfonçait un peu plus dans son siège à chaque seconde, tandis que Kala et Ara tenait un débat animé sur la façon de persuader (entrecoupé de baisers sanguins dans le coup d'Ara), débat qui devint vite, par un habile tour de passe-passe de Kala, une discussion sur la non-nécéssité d'être grande et fine pour être belle et sur les plus belles couleurs de cheveux/yeux. Allez savoir pourquoi elles finirent par tomber d'accord sur les cheveux bleus et les yeux verts... Un peu plus tard, elles montèrent dans le train. Par un mauvais coup du Destin, deux places étaient côte-à-côte, tandis qu'une autre était plutôt éloignée de ces deux-là. Kala commença à ériger une complexe démonstration ayant pour thème Pourquoi il vaut mieux que moi et Ara allions sur les places côte-àcôte lorsque Jiya dit: "Bon, je suppose qu'il faut que je prenne la place qui est loin..." Kala et Ara furent toutes deux suprises, mais différemment; Kala était agréablement surprise, Ara surprise et un peu déçue. "Alors elle ne tient pas à moi autant que je tiens à elle?" Mais Kala, ayant remarqué le désappointement d'Ara, lui changea vite les idées en lui prenant la main. Ara, moins par envie que par manque de volonté, se laissa faire. Pendant une heure, Kala tenta de lui chasser Jiya de son esprit pour s'immiscer à sa place, mais Ara restait mélancolique, car elle avait compris que Jiya se jouait d'elle. Ainsi, au bout d'une heure, Kala abandonna, et se contenta de lire un magazine people qui traînait, puis de dormir. Les deux autres filles, emmitouflées dans leur chagrin, s'endormir, ayant chacune une larme perlant au coin de leur oeil.

Elles se réveillèrent dans le train, un petit déjeuner complet devant leurs yeux. Joya n'eût pas le coeur de manger, Ara avala un blout de croissant et un dé à coudre de chocolat chaud, plsu par nécéssité que par envie. Kala vida goulûment son plateau, et dût faire un véritable effort de self-control pour ne pas finir celui d'Ara. Elle lui emprunta au passage quelques gouttes de sang, et ne profita pour lui embrasser le cou. Ara semblait se remettre, bien que péniblement, de son chagrin de la veille au soir, et Kala avait décidé d'accélérer savamment le processus, attaquant de tant à autre, tout d'abord par de légeres caresses buccales, puis de plus en plus fréquemment, jusqu'à la tenir dans une étreinte voluptueuse, sensuelle et pleine de chaleur. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que plus elle réconfortait Ara, plus celle-ci reprenait confiance en elle. Le plan d'Ara? Parler en seul-à-seul avec Jiya. Quand elles descendirent du train, Ara tenta une approche de Jiya:
Ara: Ca va? Bien dormie?
Joya: : Oui...
Malgré qu'elle tentait de faire bonne figure, elle avait quand même l'air assez déprimé. Ara s'en voulut à mort, sans pourtant savoir pourquoi. Kala, voyant que la situation lui échappait, vint se placer dérrière Ara, et entoura son cou de ses bras, tout en demandant: "Qu'est-ce qu'il y a?". La succube et la jeune fille échangèrent un regard ue la vampire ne perçut pas, où un véritable dialogue semblait pourtant se dérouler. Elles partirent vite de la gare (s'agit pas de se faire choper pour être resté trop longtemps au même endroit), puis se dirigèrent vers une forêt non loin. Ca faisait quand même la troisième fôret en trois jours, c'est à se demander si elles étaient VRAIMENT en France, capitale de la pollution après New York. Et puis bon, une forêt au pied du Mont Blanc, il y faisait plutôt froid, bien que Kala assurait savoir "comment donner chaud". Allez savoir si l'incomphrénesion d'Ara était feinte ou réelle... Toujours est-il qu'elles bivouaquèrent dans la forêt après une journée de marche éreintante dans une ambiance entre le plomb et l'éléctricité. Le soir, Jiya commença à dire: "Bon, je suppose que je prends la tente à l'éc..." Mais Ara la coupa en criant: "NON!!!". Puis, sous les regards surpris de ses deux compagnonnes de voyage, elle expliqua: "Je veux dormir avec toi, Jiya...". Bien entendu, Kala ne se laissa pas faire, et sortit tout son argumentaire préparé la veille, comme quoi "il est plus judicieux que je dorme avec ma Proie", "Oui mais Jiya ne peut que se défendre elle-même en cas d'attaque alors que moi je peux te défendre également", etc...

Malgré tout, Ara réussit, à force de persuasion et d'enferrement, obtient de dormir dans la même tente que Jiya. Kala prit un morceau de viande, le grilla, puis repartit en boudant dans sa tente, éspérant sûrement qu'Ara lui courrait après. Jiya, assez troublée par ces brusques revirements de situation, Jiya se contenta d'avaler deux ou trois morceaux pour se substanter, puis partit se coucher, très vite rejointe par Ara, qui coulissa à ses côtés, dans son éternel ensemble blanc. Elle se coucha, Jiya façe à elle lui tournant le dos. A mi-chemin entre fureur et tristesse, elle s'approcha d'elle, et la serra dans ses bras, ses mains s'attardant sur deux rondeurs qu'elles n'avaient pas spécialement visées tout d'abord (mais bon, maintenant qqu'elles étaient là)... Cela lui occasionna encore quelques rougissements, mais moins que Jiya, qui voila encore les lois de la nature et emballa la machine de l'IRC. Ara lui dit, d'un ton mélancolique:
Ara: Pourquoi tu n'as pas voulu venir avec moi, hier?
Jiya, surprise par la question, lui répondit, d'une voix assez triste:
Jiya: Ben... Tu sembllais tellement proche de <kala... Je voulais pas tout gâcher...
Ara: Kala? C'est juste une amie... Je suis naturellement très câline... Mais c'est toi, que je voulais...
Jiya: Que tu... voulais?
Ara ne se rendit compte qu'après-coup de ce qu'elle avait dit, mais finalement, s'en contenta.
Ara: Oui. Que je voulais. C'est toi que je veux, Jiya. Et pas une autre.
Elle reserra un peu plus son étreinte, déposant ses lèvres contre son cou, respirant à plein nez le parfum des cheveux de Jiya. Elle commenta son geste d'un sobre: "Tu sens très bon." Jiya, toujours aussi rouge, bégaya un "Euh... Me... merci..." Alors, comme cela s'était passé dans se chambre, Ara sentit que Jiya était en son pouvoir. Elle leva ses jambes pour serrer le bassin de Jiya entre ses cuisse. Jiya se libéra alors de son étreinte pour se retourner, et déposer sa tête sur son épaule. Ara,eût le réflexe de passer sa main gauche dans les cheveux de Jiya, tandis que son avant-bras droit, dérrière le dos de Jiya, la pressait contre elle. La peau de Jiya exhalait beaucoup de chaleur, sûrement parcequ'elle était démone. Elle pouvait sentir le souffle de Jiya caresser ses épaules, tandis que le sien aérait ses cheveux comme les brises du désert secoue les herbes folles des oasis. Ara embrassa à nouveau Jiya, mais sur la joue, cette fois-ci. Leurs deux coeurs battaient la chamade. Répondant à leurs pulsions naturelles, elles se pressèrent l'une contre l'autre, leurs poitrines proéminentes s'opprimant l'une l'autre, les jambes d'Ara toujours croisées autour du dos de Jiya. Ara commença à glousser, très vite accompagnée par Jiya. Au dehors, une ombre s'éloigna de la tente après les avoir dûment espionnés, en ruminant de sombres idées...

Le lendemain, quand Jiya se réveilla, elle ne sortit pas la tente. Elle se contenta d'observer le magnifique visage d'Ara agrémenté d'un sourire angélique. Si elle avait su quels rêves vagabondaient sous la surfaçe de son crâne, sûrement qu'elle aurait été choquée. Mais après tout, ce n'est pas parcequ'on est un ange qu'on ne peut pas avoir de pensées de succubes... Puis, Ara ouvrit les yeux, pour voir ceux de Jiya plongés dans les siens. Elles rougirent toutes deux instantanément, puis détournèrent vite leurs regards. En prêtant un peu attention au monde qui les entouraient, elles se rendirent compte que Kala avait une vive discussion avec quelqu'un, dehors. Que... QUELQU'UN?! Elles se précipitèrent en même temps (éventrant à cet effet la porte de la tente, supposée n'accueillir qu'une seule personne), pour voir Kala en proie avec une fille assez étrange.
Sa peau, blanche comme un lotus, semblait étinceler, comme couvertes de poudre magique ou de paillettes. Son minois enfantin et innocent, tordu pour le moment par la colère, comprenait deux magnifiques yeux couleur océan et une chevelure de pêche qui lui descendait jusqu'aux reins. Ses ailes, parfaitement lissées et peignées, luisait d'une lueur presque irréelle, projetée par son auréole. Euh, attendez... Ailes? Auréole? Jiya sentit son sang se glacer.

Enyy: COMMENT OSES-TU FAIRE AFFRONT A UN ANGE, CREATURE DE LA NUIT?!
Kala: CE N'EST PAS PARCEQU'ELLE EST DEMONE QUE TU AS POUR OBLIGATION DE LA RENVOYER EN ENFER!
Enyy: C'EST COMME CA QUE CA SE PASSE DEPUIS LA NUIT DES TEMPS! Quand un habitant des enfers revient sur Terre, on dépêche un habitant du Paradis pour le faire retourner d'où il vient, et vice-versa. Toi, tu est une Renégate, tu as l'immunité diplomatique, les négociations sont en cours pour savoir pù vous devez aller. Mais ELLE, elle retourne d'où elle vient!
Kala: Ecoute, je t'ai déjà dit qu'elle ne pouvait pas. Je ne peux pas t'expliquer pourquoi... Mais elle ne peut pas.

Jiya et Ara en étaient arrivés à ce moment-là. Même si la raison de leur dispute semblait évidente, l'une comme l'autre ne comprenaient pas (ou ne voulaient pas comprendre). Jiya posa donc la question: "Mais qu'est-ce qui se passe?" Et Ara cmoplté par: "Une amie à toi?. Kala se rendit alors compte que les deux autres filles étaient déjà sorties de leur tente. Elle leur expliqua en quelques mots la situation: "Je vous présente Enyy, c'est... un ange. Et elle veut renvoyer Jiya en enfer." Jiya s'apprêtait à expliquer sa situation, quand Ara intervint: "NON! JIYA NE RETOURNERA PAS EN ENFER? ELLE RESTERA ICI, AVEC MOI!!!" Surprisez, Enyy la regarda: "Tien stiens tiens... Une petite fille... Vous croyez vraiment que vous allez m'avoir avec ça? Sérieusement?" Kala lui répliqua: "Ecoute, ta evenue n'était même pas prévue!!!" Enyy ne sut que répondre, s'embarassa, rougit, et se fâcha. Ara poursuivit: "Jiya ne retournera pas en enfer. Un point c'est tout. Qu'est-ce qui t'obliges à l'y envoyer?" "Ben c'est comme ça, c'est tout, c'est la loi.". Jiya, voulant couper court à cette discussion qui, si elle n'était pas stérile, aboutirait sur des conséquences un peu trop gravs, dit: "Mais au fait, qui est-tu?" Enyy se présenta alors: "Je suis Enyy, un ange, comme vous l'a dit Kala. J'étais envoyée par le Paradis pour renvoyer Jiya en enfer. Et je n'aurais de cesse tant qu'elle ne sera pas six pieds sous terre entourée de flammes!". La discussion s'arrêta là. Pourquoi? Parcequ'Ara, sans prévenir, s'approcha d'Enyy, et la gifla. "'a dit: Jiya restera sur Terre. COMPRIS?!".

Enyy comprit qu'il était dangereux de tenir tête à cette fille. Elle conclut donc: "Bon, très bien. Mais si je ne peux pas la renvoyer maintenant, alors je vais vous suivre, comme ça, si l'occasion se présente, je pourrais toujours dire que c'est moi..." Ara allait répliquer avec les mêmes mots que précédemment., mais Kala l'en empêcha, et lui expliqua qu'elles devaient accepter ce compromis. Ains, l'Ange traqueuese, la vampire, l'innocente et la succube se mirent en route. La journée fut encore plus tendue que la veille, bien qu'à midi, Ara demanda à grimper sur le dos de Jiya parcequ'elle avait mal aux pieds., et se plaça dans une position qui n'était pas sans rapeler celle qu'elles avait pris la veille pour dormir... Autre chose; Kala n'aurait normalement jamais laissé Ara monter sur Jiya... Et si il n'y avait pas eu Enyy. En effet, au fur et à mesure de la journée, elle avait fini par mettre son bras autour des côtes d'Enyy., soi-disant pour la "soutenir", parceque les anges ne sont pas habitués aux efforts physiques, et autres explications foireuses du genre. En fait, tiyt ces bonimensonges servaient surtout à... Ben à rien, en fait.

Quand elles dormirent, les tentes furent organisées comme la nuit d'avant, Enyy refusant refusant de dormir avec elles. Mais, au beau milieu de la nuit, elle se glissa dans la tente ed Kala; rouge de honte, et lui dit: "Il fait très froid dehors. Je peux dormir avec toi?". Kala lui fit un sourire qui partait d'une oreille et finissait à l'autre: "Mais bien sûr! Ma couette est un peu tro pgrande, et je suis assez chaude pour nous deux..." Non non, c'est fait éxprès. Kala est la reine du sous-entendu; parceque cela touchait directement le subconscient. Véridique. La preuve; Enyy, quand elle se coucha, le fit façe à Kala, et, même si ce ne fut pas sous son impulsion qu'elles se retrouvèrent collées l'une à l'autre, Enyy ne fit rien pour l'empêcher. Elle commenta simplement: "C'est vrai que tu est chaude..." Kala eût alors un sourire que Jiya ou Ara aurait tout de suite décrypté, mais qu4enyy, faute d'esprits, disons... non-infernaux, ne vit pas. De toute façon, elle était obnibulée par la beauté de Kala, et, pour une fois, l'hypnotisme n'y était pour rien...

Enyy poussa un baîllement, se frotta les yeux, tenta de se relever... Et se rendit compte de quelquechos; elle ne pouvait pas. Surprise, elle essaya de détermine rpourquoi, malgré son esprit encore embrumé par le sommeil. Des bras autour d'elle; ce n'était pas assez puissant pour la retenir. Elle chercha encore, puis comprit qu'elle n'avait aps d'autres choix que de se réveiller totalement pour comprendre d'où venait cet emrpisonnement. Elle se rendit alors compte d'une douleur blanche dans le cou. Elle se pencha pour en comprendre l'origine... Et se rendit compte que les crocs de Kala étaient plantés dans son cou. Elle regarda le phénomène, poussée dans la consternation qui se situe au fin fond de l'éberluement. Elle réveilla Kala, et lui dit:

Enyy: Kala.
Kala: Oui?
Enyy: Que font tes dents dans mon cou?
Kala: C'est simple. Tu est ma nouvelle Proie.
Enyy: Ta nouvelle Proie.
Kala: Ma nouvelle Proie.
Elle n'arrivait pas à ycroire.
Enyy: Ta nouvelle Proie.
Kala: Oui, ma nouvelle Proie!

Le fait qu'Enyy ne voulait pas l'admettre agaçait un peu Kala. "Mais... C'est possible, ça, qu'un Renégat change de proie?" "Ben on est nouveaux... donc, on a pas encore de vrais lois rituels". Enyy resta planté là quelques instants, puis lui demanda si elle pouvait la lâcher, pour qu'elel aille se préparer pour la seconde journée de marche. "Oui, bien sûr!". Enyy sortit, assez troublée de s'être réveillée avec les crocs d'une Renégate dans le cou. Surtout les crocs d'une Renégate qui avait déjà trouvé une proie! Enfin d'accord, elle avait le droit, mais bon... Voila, quoi. Jiya et Ara se levèrent peu après... Enfin, levèrent... C'est surtout Jiya qui se leva Ara était dans ses bras. Elles se regardaient avec une tendresse si intense qu'elle en était palpable. Quand elle la déposa sur un tronc qui faisait office de banc, Ara, ne voulant pas la lâcher, l'enlaça dans ses bras. Jiya s'agenouilla pour être à sa hauteur, et elles appuyèrenet leurs fronts l'un contre l'autre. Puis, elles s'assirent l'une à côté de l'autre. Jiya prit le paquet de corn flakes entre ses cuisses, puis en prit un, et le porta aux lèvres d'Ara. Elles picorèrent ainsi leur petit-déjeuner. Enyy, rouge comme une tomate, annonça sec aux deux filles; "Kala a changé de proie. Maintenant, c'est moi, sa proie".Jiya sourit sous cape, mais Ara, elle, fut profondément déstabilisée: "Qu... Quoi? Mais... C'est moi, sa proie!" "Plus maintenant."

Les deux filles se regardèrent, toutes deux ne sachant que penser. Jiya en profita pour déposer un baiser sur le cou d'Ara. Ara se laissa couler contre Jiya, tout en maintenant son regard ambivalent envers Enyy. A ce moment-là, Kala sortit, se jeta sur Enyy, l'enserra dans ses bras et lui fit un de ses baisers de vampire dans le cou. Baiser de vampire incluant une prise de sang quasi-indolore. Ara en ouvrit la bouche si grand qu'une mouche rentra et ressortit sans se poser. Elle vira au rouge, se mit en colère, serra les poings, et voulut dire quelquechose (tant quà faire, sa bouche étant ouverte...)... Mais ne trouva rien à dire. Alors, elle referma la bouche et fit une moue boudeuse. Puis, elle eut une illuminatoin; "Bon, c'pas tout ça, mais faut qu'on se mette en amrche". Elles se levèrent... Puis Jiya fut plaqué au sol par un chien. Kala, par pur réflexe, se jeta sur le chien, le poussa de côté, et s'acharna sur lui à la main. Ellles entendirent alors des voix venant de là d'où le chien venait; "Hé! J'crois qu'y en a un qu'a trouvé un truc!" En effet, le chien (qui était en fait un cerbère) s'était mis à aboyer comme si sa vie en dépendait... Et justement, sa vie en dépendait. Alors, Kala se redressa, lui donna un coup de pied dans la nuque en éspérant le paralyser (cela marcha plus ou moins bien, une des trois têtes s'agitait encore, ce qui offrait un spectacle assez patéhétique. Mais pas le temps de s'apitoyer sur son sort; Leurs agresseurs arrivaient. Alors, Kala, Enyy, Ara et Jiya coururent d'un même pas vers... N'importe où, en fait, du moment que c'était loin de ceux qui leur couraient après. Malheureusement, elles ne furent pas sauvées par la présence d'un lac comme il y a longtemps, car il n'y en avait tout bonnement pas. Kala et Enyy eurent la même idée, en même temps; elles grimpèrent vers la cime des sapins.

Mais Jiya et Ara n'avaient pas d'attributs corporels leur permettant de grimper. Jiya fit alors quelquechose d'inattendu; elle enflamma un sapin. Le sapin tomba sur le sol, écrasant deux des cerbères qui les poursuivaient. Elle en embrasa un autre, puis un autre, puis encore un autre; 10 sapins tombèrent, en proie aux flammes, sur son passage. Ils avaient semés leurs poursuivants... ou presques. Certains d'entre eux, ignifugés ou volants, surmontèrent les arbres, et continuèrent leur course-poursuite. Alors, Jiya eût une idée simple; faire façe. Elle se retourna, ferma les paupières, et commença à incanter. Une violente bourrasque balaya la forêt, alimentant le brasier qui bloquait leurs premiers poursuivants, et soufflant dans les ailes des prepmières lignes. Seulement, certains d'entr eux encore une fois, n'ayant pas d'ailes, résistant au feu, et en fait résistant à quasiment tout, continuait leur lente progression (oui, quand on est gros, fort et résistant, on est lent, c'est obligatoire). Plus aucune échapattoire possible. Ara, trempée de sueur, et terrifiée, se blottit contre Jiya, tremblante comme un petit chat. Une horde de monstres semblait s'approcher. Le sol tremblait. La forêt hurlait sa détresse. Une grosse ombre se distingua, puis surgit avec une lenteur film d'horeeurifique de dérrière les arbres. Un démon, tout seul, surgit, souriant de ses 1764* dents. Poilu, possédant des pattes de bouc et des mains aux griffes très longues et acérées, ainsi que des doigts collés entre eux par la peau. De longues cornes sur le dessus, et un seul oeil sans pupille et entièrement rouge. "C'est l'heure de rentrer à la amison, Princesse.". Une fois cette phrase prononçée, son sourire se figea, tout comme son corps se raidissait. Son oeil devint vitreux (si tant est qu'un oeil sans puipille puisse être vitreux). Et il tomba.

Dérrière lui? Enyy, auréole en main, tournant à toute vitesse, des éclairs au milieu. A côté d'elle, Kala, qui lui criait: "VITE, ETEINS-LA, ELLE RECHARGE!" "C'EST PAS UNE MACHINE, Y'A PAS D'INTERRUPTEUR!" Elle jeta alors son auréole vers les sapins. Cette drenière rebondit à chaque fois. Qu'il touchait un tronc. Il finit par se perdre dans le fond des bois. Enyy mit quatre de ses doigts dans sa bouche (deux de l main gauche, deux de la droite) et siffla très fort. Le frisbee/auréole revînt en tournoyant comme une soucoupe volante, et se stoppa (sans cesser pourtant de tournoyer) juste devant sa propriétaire. Cette dernière le saisit; il cessa instantanément de tourner. Elle le remit au dessus de sa tête, le déplacant comme un chapeau qu'on ajuste, le lâcha; il tomba sur sa tête. Elle le remit, le replaça, le lâcha; il resta suspendu au-dessus d'elle. "Ah, voila".

Une fois tout les événements arrêtés, elles se laissèrent tomber, presque de concert, sur les troncs couchés sur le sol à moitié calcinés. Elles allèrent même jusqu'à faire fondre des marshmallows. Elles restèrent ainsi sans rien dire un long moment, chacune ressassant ce qui s'était passé. Ce fut Kala qui rompit le silence.

Kala: J'avais déjà assisté à une attaque comme ça. Ce n'était pourtant pas de si grande ampleur.
Enyy: En effet; j'ai déjà vu des guerres dans l'espace neutre, et là, en tant que soldate, je peux l'affirmer, c'était quasiment une division.
Kala: Ouais, manquait plus que les chimères.
[b)Enyy: [/b]En tout cas, je suis fière; je pourrais clamer que j'ai tué un prince de mon auréole!
Kala: D'ailleurs, ton auréole; elle est modifiée, non? Un foudroiement ne tue pas comme ça du premier coup.
[|b]Ara: [/b]Vous voulez dire... Qu'il est mort?!
Kala: Ouaip. Plus qu'à attendre qu'il se réveille.
Ara: Qu'il se réveille? Mais, s'il est mort?
Enyy: Oui mais les créatures surnaturelles ne peuvent mourir. Leur mort est temporaire. La vraie guerre consiste en fait à avoir toute l'armée ennemie qui se range de son côté.
Ara: C'est-à-dire?
Kala: [/b)Ben oui, chacun peut passer dans le camp ennemi. Seulement, ça demande du temps d'acquérir du pouvoir dans l'une des deux armées. Les princes, par exemple, ne changeront jamais de camp; cela reviendrait à passer de 5000 êtres sous son commandement à... Eh ben, aucun. Et niveau armement , j'en parle pas; ce prince-là avait été dépêché d'urgence, aparamment, mais normalement, ils sont beaucoup mieux équipés que ça...
[b]Enyy: Une fois, j'ai vu un prince décimer une vingtuple d'anges d'affilée en lançant une meute de tourmentés à leur poursuite, le pire étant qu'il avait réussi à leur mettre une laisse!
Kala: Ah ouais, quand même...
Ara, un peu désorientée, laissa Kala et Enyy à leur racontage d'exploits et d'anecdotes, se tourna vers Jiya, se rapprocha d'elle jusqu'à être jambe contre jambe avec elle. Elle posa sa tête contre son épaule, et lui demanda;
Ara: Jiya... Il s'est passé quoi?
Jiya: On a été attaqués.
Ara: Oui, mais par qui?
Jiya: Tu n'as pas encore compris? Mais voyons... Par l'Enfer.

Renégat: Vampire qui abandonnèrent les schémas classiques comme quoi ils doivent chasser les humains et boire jusqu'à leur dernière goutte de sang, et qui se fixent sur une Proie en particulier, et la suive et l'aide tout au long de leur vie, en échange d'un peu de sang quotidiennement. En bons vampires, ils sont extrêmement carnivores.

Auréole: Arme de base de tout ange, c'est aussi la souce d'énergie de toutes leurs autres armes.

Prince: Titre prestigieux réservé aux véritables suppôts de Satan. 5000 démons, chimères, vampires, succubes, incubes, faucheurs, ou tout autre créature surnaturelles.

Vingtuple: Escouade de vingt anges. Les escouades angéliques sont organisées en dizaines, toutes appelées par leur nombre suivi de -uple (dixuples, vingtupes, centuples, mille trois cent cinquantuple, etc...).

Tourmentés (meute de): Les tourmentés sont les âmes de ceux qui ont passés un pacte avec l'enfer. Bien qu'ils ne souffrent pas, ils se servent de cris de plainte et de douleur pour faire tomber les ennemis comme des mouches. Le problème est qu'ils ont tendance, en bons fantômes, à fuir et disparaître. Ainsi, les bagues qui permettent d'enchaîner les meutes de tourmentés sont très recherchées, car elles permettent de les utiliser plusieurs fois.

Espace neutre: Zone située dans un autre plan d'existence, entre Enfer et Paradis. La plupart des guerres paradis vs enfer s'y déroulent.

Division: Section de l'enfer dirigé par un Prince. Il y en a près de 100.

Dans une nuit de pleine lune, une jeune fille aux cheveux bleu foncé courait à perte haleine dans une forêt, apparament poursuivit par des inconnus. Celle-ci ne cessait de courir et d'alterner son regard devant elle et derrière elle afin de percevoir la distance qu'existait entre elle et ses poursuivants.
Elle tourna alors la tête vers ses poursuivants une nouvelle fois mais cette fois ci, elle heurta une grosse racine qui lui fit tomber à terre. Après que quelques juront furent sortis de la bouche de la jeune fille, celle ci se releva comme elle le pouvait mais malheureusement, elle ne put reprendre sa course.
Deux bras vinrent encercler la taille de la bluenette qui fut arrêter net dans son élan. La jeune fille se débatit comme elle put afin de sortir de l'étreinte que lui faisait son assaillant, mais en vain.... " Ara, il est inutile de se débattre, tu ne pourras pas m'échapper cette fois " chuchota son assaillant, ou plutôt son assaillante, d'une voix douce et très féminine. La jeune Bluenette, trop épuisé de sa course, finit par abandonné l'idée de s'enfuir ; elle se calma et ne se débatta plus. C'est alors que la jeune bluenette se retourna pour laisser ses yeux d'un vert émeraude perçant, venir se mélanger au rouge sang de ceux de son assaillante.